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Les panneaux photovoltaïques produisent en hiver grâce à la lumière, pas à la chaleur. Le froid améliore le...
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Un panneau photovoltaïque convertit la lumière en électricité, pas la chaleur. Cette distinction est essentielle pour comprendre pourquoi vos modules solaires continuent de fonctionner en hiver, même par températures négatives. En réalité, le froid améliore significativement le rendement des cellules PV : la tension de la cellule (et donc du panneau) monte largement plus que la chute de courant entraînée par la baisse de température, ce qui se traduit par un gain net de puissance à irradiance égale.
Pourtant, la production hivernale reste inférieure à celle de l'été. Pourquoi ? Parce que l'hiver apporte d'autres contraintes physiques : journées plus courtes, soleil plus bas sur l'horizon, ombres plus longues, et parfois neige ou salissures qui masquent les modules. Cet article démêle le vrai du faux et vous explique précisément ce qui change vraiment entre décembre et juillet.
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Beaucoup de croyances circulent sur les performances hivernales du photovoltaïque. Voici les quatre mythes les plus courants, confrontés aux faits scientifiques.
Réalité : Les modules PV produisent mieux quand il fait froid. La tension de la cellule augmente significativement avec la baisse de température, et cette hausse compense largement la légère diminution du courant. Résultat : la puissance instantanée est supérieure à basse température (à irradiance égale). Une journée froide et ensoleillée peut produire 5 à 10 % de plus qu'une journée chaude de même ensoleillement.
« Le froid améliore réellement la production photovoltaïque : c'est un fait physique, pas une compensation. »
Réalité : Les panneaux photovoltaïques réagissent aussi à la lumière diffuse (celle qui traverse les nuages ou se réfléchit dans l'atmosphère). Certes, la production baisse par temps couvert, mais elle ne tombe jamais à zéro tant qu'il y a du « jour ». Une journée grise d'hiver peut encore fournir 10 à 30 % de la puissance d'une journée ensoleillée, selon l'épaisseur de la couverture nuageuse.
Réalité : La neige ne détruit pas les modules (qui sont conçus pour résister à des charges mécaniques importantes). En revanche, elle bloque la lumière si elle reste sur la surface des cellules. Le vrai enjeu est donc le masquage temporaire, pas la dégradation matérielle. Bonus : en glissant, la neige peut aider à nettoyer les salissures accumulées dans le bas des modules.
Réalité : La production hivernale est plus faible, mais elle contribue souvent au talon de consommation (box internet, réfrigérateur, VMC, éclairage…). Et lors d'une belle journée froide et ensoleillée, la puissance instantanée peut être excellente. En outre, l'hiver représente environ 30 % de la production annuelle dans beaucoup de régions : ce n'est pas négligeable.
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C'est LA section qui évite la confusion entre « rendement » et « production ». Le rendement d'un module (son efficacité instantanée) est meilleur en hiver grâce au froid, mais la production totale (en kWh sur la journée) sera plus faible. Voici les trois facteurs physiques qui expliquent ce paradoxe.
L'hiver réduit la ressource solaire pour deux raisons :
Phrase-clé à retenir : L'hiver baisse l'« entrée » (la quantité de lumière disponible), mais le panneau fonctionne mieux avec cette lumière grâce au froid.
Avec un soleil bas, les ombres deviennent beaucoup plus longues. Un arbre, une cheminée, une lucarne ou la maison voisine peuvent projeter des ombres qui n'existaient pas en été. Parfois, on découvre en décembre qu'un obstacle marginal en juin devient critique en hiver.
Sur un string classique (où les modules sont en série), un seul panneau ombragé peut limiter le courant de tout le groupe, entraînant des pertes disproportionnées. C'est pourquoi l'analyse de l'ombrage hivernal est essentielle lors de la conception d'une installation.
En zones plus froides ou en altitude, la neige devient un vrai paramètre d'exploitation. Mais même dans les régions tempérées, un film de salissures (feuilles mortes, poussières, dépôts organiques) combiné à l'humidité hivernale peut réduire la transmission lumineuse de 5 à 15 %, selon l'état des modules.
Les toitures inclinées favorisent le ruissellement et le glissement naturel de la neige... 🔗 Voir les systèmes de fixation
Contrairement à une idée reçue, le froid n'est pas simplement « moins pénalisant » : il améliore activement la production. Voici pourquoi :
C'est pour cette raison que les journées d'hiver froides et ensoleillées peuvent produire une puissance instantanée excellente, parfois supérieure à une journée chaude d'été de même ensoleillement.
Cette augmentation de tension a une conséquence importante pour le dimensionnement :
Conséquence critique : Si le dimensionnement n'a pas été fait correctement, un champ PV peut dépasser la tension DC maximale admissible par l'onduleur (ou le matériel de protection), ce qui peut entraîner des défauts, voire des dégâts matériels.
✅ Toujours vérifier la tension maximale du string à la température minimale du site (selon DTU 61.2 ou normes locales) • ✅ Consulter la datasheet des modules (coefficient de température Voc) • ✅ Respecter la tension DC max de l'onduleur
Pour quelqu'un raccordé au réseau vivant dans le nord de la France, en Belgique ou dans des latitudes similaires, viser l'autonomie grâce au photovoltaïque en hiver peut être un défi inatteignable. La combinaison de journées courtes, d'ensoleillement faible et d'une consommation accrue (chauffage, éclairage) rend cet objectif très difficile.
Notre recommandation Wattuneed : Ne visez pas l'autonomie hivernale si vous êtes raccordé au réseau. Concentrez-vous plutôt sur une autonomie quasi totale de mars/avril jusqu'à septembre/octobre, période où la ressource solaire est largement suffisante. Le réseau complète naturellement vos besoins en hiver, et vous pouvez même injecter vos surplus estivaux selon votre contrat.
Pour nos clients vivant en autonomie complète sous nos latitudes plus nordiques, nous conseillons de bien prendre en compte la chute de production hivernale dans les calculs de dimensionnement. Quelques principes clés :
Lorsque l'objectif est de maximiser la production hivernale (pour sites autonomes ou besoins spécifiques), voici les stratégies recommandées :
Maximisez votre production hivernale avec un tracker photovoltaïque
Le meilleur moyen de vérifier l'impact de l'inclinaison et de l'orientation sur la production mensuelle est d'utiliser PVGIS (Photovoltaic Geographical Information System), l'outil gratuit développé par le Joint Research Centre de la Commission européenne. Il s'appuie sur des données météo historiques et des calculs horaires sur plusieurs années.
Vous pouvez simuler différentes inclinaisons et voir précisément la production attendue pour chaque mois. C'est un excellent outil pédagogique pour calibrer les attentes et éviter les déceptions hivernales.
Avec le soleil bas sur l'horizon, les ombres sont beaucoup plus longues qu'en été. Un arbre à 10 mètres peut projeter une ombre de 15 à 20 mètres en décembre, contre 5 à 8 mètres en juin. Même un petit obstacle (lucarne, cheminée, antenne) peut « mordre » sur des heures clés de production (10h-14h).
Sur un string classique (modules en série), le courant est limité par le module le plus faible. Si un panneau est ombragé à 50 %, le courant de tout le string peut chuter de 30 à 70 % (selon la configuration et la technologie des cellules). C'est ce qu'on appelle l'effet « maillon faible ».
Micro-onduleurs, optimiseurs et onduleurs multi-MPPT
Si les cellules sont masquées par la neige, la production chute (logique : pas de lumière = pas de conversion). Une couche de neige de 5 cm peut bloquer 90 à 100 % de la lumière. Le vrai enjeu est donc la durée de couverture : plus la neige reste longtemps, plus les pertes d'exploitation s'accumulent.
Heureusement, les panneaux solaires sont généralement noirs ou bleu foncé, ce qui favorise l'absorption de chaleur (même par temps froid). Dès que le soleil réapparaît, la neige fond souvent rapidement sur la surface vitrée, surtout si l'inclinaison est forte.
Un effet secondaire positif de la neige : en glissant le long des modules, elle peut emporter les salissures accumulées dans la partie inférieure du panneau (voir section nettoyage ci-dessous). C'est un « nettoyage naturel » qui peut améliorer la production une fois la neige partie.
Un sol très clair (neige fraîche) peut réfléchir jusqu'à 60 à 80 % de la lumière solaire, contre 15 à 25 % pour un sol sombre. Cette lumière réfléchie peut être captée par les modules, notamment par les panneaux bifaciaux (qui produisent aussi par l'arrière).
L'effet albédo peut augmenter la production de 5 à 15 % (voire plus avec des bifaciaux bien conçus et un sol très réfléchissant). Mais attention : cet effet ne compense pas les pertes dues à la neige sur les modules.
« Message simple : neige sur le module = perte ; neige qui glisse = nettoyage gratuit ; neige au sol = parfois gain (si le module reste dégagé). »
💡 Panneaux bifaciaux : Modules haute performance
Production par l'avant ET par l'arrière pour maximiser le gain d'albédo
Un aspect souvent négligé de l'entretien hivernal concerne le cadre en partie inférieure du panneau. Ce cadre remonte légèrement sur la feuille de verre (généralement de 3 à 8 mm), créant une petite « marche » où les salissures peuvent s'accumuler :
La bonne nouvelle : La neige en glissant peut aider à nettoyer cette saleté. Mais quand cela ne suffit pas (ou dans les régions peu enneigées), un nettoyage manuel peut être nécessaire.
Encore mieux : Les cellules récentes (Half-Cut, PERC, TOPCon) grâce à leurs multiples fils (busbar) permettant au courant de trouver son chemin, sont beaucoup moins impactées que les cellules de première génération (3 busbar). L'ombrage partiel sur le bas de cellule pénalise donc moins la production globale.
Ne tentez JAMAIS de déneiger ou nettoyer vous-même une toiture : risque de chute, de glissade, ou de dégâts sur les modules (rayures, microfissures). Privilégiez :
Un système de monitoring (suivi en temps réel de la production) vous permet de répondre à ces questions essentielles :
Point technique important : Au-delà de la production en watts, c'est le courant (A) qui est le plus représentatif de l'ensoleillement. Pourquoi ? Parce que :
Le monitoring intelligent (avec affichage du courant par string) permet donc de détecter rapidement les anomalies et d'intervenir avant que les pertes ne s'accumulent.
Suivez votre production en temps réel et détectez les anomalies
Il est essentiel de cadrer les attentes dès la conception du projet. Voici un ordre de grandeur réaliste (variable selon région, orientation, ombrage) :
Ce ratio est typique pour la Belgique et le nord de la France. Plus on descend en latitude (sud de la France), plus l'hiver est productif (jusqu'à 35-40 % de la production annuelle).
Message à retenir : Oui, ça produit en hiver, mais l'hiver n'est pas la saison « record ». C'est normal, et c'est prévu dans les simulations de rentabilité. Une installation bien dimensionnée reste rentable sur l'année, grâce aux excellentes performances estivales qui compensent largement.
Oui, un panneau photovoltaïque produit en hiver : il suffit de lumière, même diffuse. Le froid améliore réellement la production grâce à l'augmentation de tension qui compense largement la légère baisse de courant. Les vraies causes de baisse sont la ressource solaire réduite (jours courts, soleil bas), l'ombrage plus marqué, et parfois la neige ou les salissures qui masquent les modules.
Avec une installation bien pensée (analyse de l'ombrage hivernal, dimensionnement adapté à vos objectifs, électronique appropriée, suivi via monitoring), l'hiver devient une saison « normale »… et pas un arrêt complet. Les 25 à 35 % de production hivernale contribuent à votre autonomie et à la rentabilité globale du système sur 25 ans.
Pour les installations raccordées au réseau : Visez l'autonomie de mars à octobre, et laissez le réseau compléter naturellement vos besoins hivernaux.
Pour les sites autonomes : Adoptez une stratégie multi-énergie, privilégiez les orientations Est/Ouest et les inclinaisons fortes, et envisagez sérieusement un suiveur solaire pour maximiser la production hivernale.
« L'hiver photovoltaïque, c'est comme l'hiver d'un agriculteur : la belle saison donne l'essentiel de la récolte, mais le reste de l'année compte aussi. »
Oui, et même mieux qu'à 25°C. Le froid améliore réellement la production : la tension augmente significativement, compensant largement la légère baisse de courant. C'est la lumière qui est le facteur limitant en hiver, pas la température.
Oui, mais moins. Les panneaux utilisent aussi la lumière diffuse (celle qui traverse les nuages). Une journée grise peut encore produire 10 à 30 % de la puissance d'une journée ensoleillée, selon l'épaisseur de la couverture nuageuse.
Trois raisons principales : jours plus courts (moins d'heures de production), soleil plus bas sur l'horizon (irradiance réduite), et ombrage plus marqué (ombres plus longues). Parfois aussi neige ou salissures qui masquent les modules.
Seulement si c'est sûr et réalisable professionnellement. Ne montez JAMAIS sur une toiture enneigée vous-même (risque de chute grave). Le vrai sujet est la durée de couverture : si la neige glisse naturellement en 1-2 jours, les pertes sont limitées et le glissement nettoie même les salissures. Sinon, évaluez l'opportunité d'une intervention pro.
Surveillez le courant (A) plutôt que seulement la puissance (W). Le courant est directement proportionnel à l'ensoleillement et permet de comparer des strings même s'ils ont des tensions différentes. Deux strings sous même ensoleillement doivent afficher des courants similaires.
Cela dépend de votre situation : Si vous êtes raccordé au réseau en Belgique/nord France, visez plutôt l'autonomie de mars à octobre. Pour les sites autonomes, adoptez une stratégie multi-énergie et envisagez un suiveur solaire ou des orientations Est/Ouest pour maximiser la production hivernale.
Oui : la tension DC monte au froid. Il faut toujours vérifier que la tension maximale du string (à la température minimale du site) ne dépasse pas la tension DC max admissible par l'onduleur. C'est une obligation normative et un impératif de sécurité.
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